Épisode #3
L’obésité, c'est souvent perçu comme une question de volonté ou de mode de vie. La réalité est beaucoup plus nuancée. Classée comme une maladie chronique, l'obésité résulte d’une combinaison de facteurs génétiques, métaboliques, environnementaux et comportementaux. Et pourtant, la stigmatisation des personnes qui vivent avec l’obésité demeure importante, ce qui contribue à leur détresse psychologique et qui a des impacts négatifs sur leur santé, indépendamment de leur poids ou de leur IMC.
Dans cet épisode, nous accueillons Émilie Vigneault-Simard, IPS en médecine interne et bariatrique, pour déconstruire les idées reçues et mieux comprendre cette problématique de santé publique.
Nous expliquons pourquoi l'obésité ne se résume pas à un excès de poids et pourquoi l’IMC seul n’est pas un indicateur suffisant. L’évaluation doit aussi inclure le tour de taille et d’autres facteurs de risque. Les impacts sur la santé physique et mentale sont aussi explorés, sachant que l’obésité augmente le risque de nombreuses complications médicales (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.), mais elle est aussi associée à une forte stigmatisation qui nuit au bien-être mental des patients.
Pourquoi parler d’obésité autrement ?
Longtemps réduite à une simple question de contrôle alimentaire et d’activité physique, l’obésité est en réalité influencée par des facteurs biologiques, environnementaux et sociétaux. Nous discutons de l’importance d’une approche globale et bienveillante pour accompagner les patients, notamment par les infirmières praticiennes spécialisées (IPS). Avec leur approche centrée sur le patient, les IPS prennent le temps d’évaluer chaque cas de manière individuelle, d’explorer les options de traitement et d’offrir un suivi personnalisé basé sur les meilleures pratiques.